Le géant français des hydrocarbures, Total, a renouvelé pour vingt ans son contrat de gestion du terminal pétrolier de Djeno, au large de Pointe-Noire, en République du Congo-Brazzaville.
« On s’est mis d’accord pour renouveler la concession du Terminal de Djeno qui est un ancrage historique de Total au Congo, pour 20 années de plus. L’histoire de Total de ce pas va continuer en bonne confiance avec les autorités », s’est félicité, mardi devant la presse, Patrick Pouyanné, PDG du groupe Total, à la sortie d’une audience avec le président Denis Sassou Nguesso à Oyo (nord du pays).
« Une nouvelle époque va s’ouvrir. L’important pour nous est que le terminal soit opéré dans les conditions de sécurité et qu’il soit toujours disponible pour l’ensemble des opérateurs de la République », a-t-il poursuivi.
Le terminal pétrolier de Djeno, le plus important dans ce pays d’Afrique centrale riche en pétrole, rassemble toutes les cargaisons venant des différents champs pétroliers du pays avant leur exportation. Le premier accord qui liait le groupe pétrolier à l’Etat congolais devrait prendre fin le 18 novembre, selon les autorités de Brazzaville.
Si jusqu’à présent Total détenait 63% des parts dans la gestion du Terminal, contre 37% pour le groupe italien Eni, les nouvelles dispositions du contrat apportent des modifications importantes.
D’après Pouyanné, « le Terminal sera partagé entre diverses sociétés et Total sera un des principaux actionnaires. La République du Congo aura sa part ainsi que les autres opérateurs tels que Eni et Perenco ».
Le Terminal de Djeno est opérationnel depuis 1972. Officiellement, il traite plus de 95% de la production congolaise de pétrole brut, soit environ 220 000 barils par jour. Près de 1000 employés sont en fonction sur le site.