Neuf soldats nigérians au moins ont perdu la vie dans l’explosion d’une mine au passage de leur convoi, près de Malam Fatori, dans le nord-est du Nigeria, à la frontière avec le Niger, ont annoncé mercredi des sources sécuritaires.
L’incident a eu lieu lundi 2 novembre, alors que le convoi acheminait des vivres depuis Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno.
La région du nord-est du Nigeria enregistre régulièrement des violences et attaques commises par des groupes jihadistes. Une source militaire a estimé que la mine a été posée par des militants du groupe Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) qui opèrent dans cette partie du pays et contre lesquels des soldats combattent.
Ce groupe terroriste, une branche du groupe Etat islamique en Afrique de l’ouest, qui a fait scission de Boko Haram en 2016, s’en prend souvent aux militaires. Le 16 octobre dernier, il avait attaqué une base militaire de Jakana, village situé à une trentaine de kilomètres de Maiduguri, tuant quatorze soldats.
Le président Muhammadu Buhari a fait de la lutte contre le terrorisme une de ses priorités. Il avait promis neutraliser les groupes jihadistes dont Boko Haram, mais les terroristes continuent de faire des victimes, en dépit des annonces de l’armée nigériane qui dit avoir porté un coup dur à leur force de frappe.