L’Afrique du Sud se heurte actuellement à de gros problèmes d’ordre économique et social, en plus d’être classée parmi les pays où le taux de criminalité est le plus élevé.
Les attaques meurtrières ciblant les fermiers blancs dans les zones rurales du pays, sont devenues un point chaud de la question raciale dans la Nation arc-en-ciel.
Plus généralement, le nombre de meurtres, de viols et de vols a explosé ces dernières années. Le chiffre ‘’officiel’’ des assassinats dépasse les 50 homicides par jour, soit un taux de 35 meurtres pour 100.000 personnes, selon le dernier recensement démographique.
De plus, le pays est plongé dans une crise économique profonde à cause de la piètre gestion par les dirigeants des conséquences du Covid-19, en plus de la corruption généralisée qui a provoqué des défaillances à tous les niveaux de nombreuses institutions et structures.
Ainsi, l’économie sud africaine s’est fortement contractée, dépassant les 51%. D’après les statistiques, tous les secteurs clés de l’économie du pays ont enregistré un recul important de leurs activités.
Le secteur minier a enregistré une contraction de -73,1%, l’industrie manufacturière -74,9%, le secteur de la construction -76,6% ainsi que les transports. De surcroît, le pays est confronté à un chômage massif, aggravé par la pandémie de coronavirus.
Selon le think tank « Coalition de la justice budgétaire » (BJC), pour tenter de réduire la dette qui pèse sur le pays, il est nécessaire de mobiliser davantage de ressources auprès des particuliers riches et à revenus élevés ainsi que chez les grandes entreprises rentables.
Embarrassés par une situation à hauts risques, les dirigeants Sud-africains tentent de trouver dans la crise de la Covid-19 des justifications pour travestir leur gestion désastreuse du pays qui est, pourtant, considéré comme l’un des plus riches du continent africain.