Trois bases de l’armée française situées à Kidal, Ménaka et Gao, dans le nord et l’est du Mali, ont été visées par des tirs d’obus et de roquettes, en l’espace de quelques heures dans la matinée du lundi 30 novembre.
Un porte-parole de l’opération Barkhane a assuré que les tirs n’ont fait aucune victime, seule la base de la Mission de l’ONU au Mali (MINUSMA), qui est située à proximité du camp français à Kidal, aurait subi des dégâts matériels.
La branche sahélienne d’Al Qaïda dont le chef, le Malien Bah ag Moussa, a été tué par l’armée française au cours d’une opération aéroportée le 10 novembre dernier, a revendiqué les assauts en fin de journée.
«Les attaques à la roquette des moudjahidine, en soutien à l’islam et aux musulmans, ont visé les bases de l’armée française infidèle», a déclaré le mouvement terroriste dans un communiqué diffusé sur Al Sabat, un média affilié.
Le Mali fait face à une insurrection jihadiste depuis plusieurs années, en dépit de la présence sur le terrain de la MINUSMA et de 5.100 militaires français de l’opération Barkhane déployés au Sahel.