La diplomatie nigériane a annoncé dimanche que le Nigeria a déposé, la veille, l’instrument de ratification de l’accord portant sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), auprès de l’Union africaine (UA) qui est le dépositaire légal de tous les instruments de ratification.
«L’instrument a été déposé en vue du développement du commerce intra-africain et afin d’approfondir l’intégration sur notre beau continent », a déclaré dans un communiqué, le représentant nigérian auprès de l’UA, Richards Adeloja. Le Nigeria, fort de 214 millions d’habitants, avait ratifié son adhésion à la ZLECA le 11 novembre dernier.
Cet acte intervient à quelques trois semaines avant le lancement effectif du commerce intra-africain le 1er janvier prochain. L’entrée en vigueur de l’accord, programmée auparavant pour juillet 2020, avait été reportée en raison de la pandémie de Covid-19.
Le projet de la ZLECA prévoit d’intégrer dans un marché unique l’ensemble des 55 Etats de l’Union africaine. L’accord comprend non seulement les biens et les services, mais il inclue aussi la libre circulation des hommes d’affaires.
Samedi 5 décembre, le président de l’UA, Cyril Ramaphosa a déclaré lors du 13ème sommet extraordinaire de l’organisation, qui a réuni virtuellement les chefs d’Etat, que «le début des échanges commerciaux dans le cadre de la ZLECA, le 1er janvier, est l’une des étapes les plus importantes du projet d’intégration continentale».
Il a souligné que «la ZLECA va stimuler le commerce intra-africain, promouvoir l’industrialisation et la compétitivité et contribuer à la création d’emplois, et va déclencher des chaînes de valeur régionales qui faciliteront l’intégration significative de l’Afrique dans l’économie mondiale».