Les autorités du Gabon ont installé officiellement, vendredi 11 décembre, l’équipe qui sera à charge de chapeauter désormais le Groupement d’intérêt de l’Initiative sur la transparence des industries extractives (ITIE) dans le pays.
Une cérémonie a été organisée à cet effet, conduite par la Secrétaire générale du Ministère de l’Economie, Edith Ekiri Monombi Oyouomi, en présence du Ministre du Pétrole, du Gaz et des Mines, Vincent de Paul Massassa.
La nouvelle présidente de l’ITIE-Gabon, Léontine Tania Oyouomi Loumbou Bibey, était jusqu’ici Conseillère économique et financière du Ministère du Pétrole. Elle avait été nommée en novembre dernier par le gouvernement réuni en Conseil des ministres.
Dans sa déclaration, pour la circonstance, Oyouomi Loumbou Bibey, s’est engagée à travailler pour la satisfaction des exigences de l’ITIE afin de soutenir la « réadhésion » du Gabon, tout en exhortant les responsables concernés de faire de même.
«Chers collègues des hydrocarbures et des Mines, il nous reviens désormais, assisté par la Société civile, les administrations sœurs et les entreprises actives dans le secteur de l’extraction, de satisfaire pleinement aux exigences et critères fixés par l’ITIE tant sur les données de production inhérentes à notre secteur d’activités que sur la gestion des ressources naturelles afin de donner toutes les assurances devant concourir à une proche réadhésion », a-t-elle souligné.
» Nous ne ménageons aucun effort afin de permettre à notre pays de reprendre sa part et sa place dans l’ITIE », a-t-elle poursuivi. D’autres responsables présents à la cérémonie se sont exprimés dans le même sens.
C’est en 2003 que le Gabon avait intégré, pour la première fois, l’ITIE qui est une norme permettant d’évaluer dans quelle mesure les recettes générées par les ressources pétrolières, gazières et minérales d’un pays sont gérées de manière transparente. La norme engage, non seulement l’Etat, mais aussi les entreprises du secteur et la société civile.
En 2013, ce pays d’Afrique centrale avait été suspendu en raison de non transparence dans la gouvernance des industries extractives.