L’Afrique qui fait face à une nouvelle vague de pandémie de Covid-19, a pris de nouvelles restrictions pour ralentir la progression des contaminations.
Lors d’un discours télévisé, le président Cyril Ramaphosa a justifié ces mesures par la baisse de la garde, lors des fêtes de fin d’année et autres évènements, qui ont accéléré le rythme des contaminations devenu «particulièrement alarmant».
Il a annoncé l’élargissement du couvre-feu qui devrait désormais commencer à 21 heures au lieu de 23 heures, jusqu’à six heures du matin et «personne ne sera autorisée à être en dehors de son domicile, sauf les personnels de santé».
Les bars et restaurants fermeront ainsi plus tôt. La vente d’alcool est interdite au moins jusqu’au 15 janvier, ajoute le président, précisant que la consommation d’alcool génère «des comportements à risque» et augmente le nombre d’admissions dans les hôpitaux.
Il a de même relevé que les «blessures par balles, accidents de la route et autres accidents ajoutent inutilement de la pression » sur le personnel soignant qui est déjà « épuisé et prêt à craquer», pendant que les infrastructures hospitalières sont débordées ou proches de leur limite en termes d’accueil.
Tous les rassemblements nombreux sont interdits pendant 14 jours, à l’exception des enterrements qui ne doivent pas dépasser 50 personnes et le port du masque est désormais obligatoire dans tous les lieux publics sur le territoire national.
Le président a prévenu que les contrevenants à cette « mesure drastique mais désormais nécessaire » s’exposeront à des amendes, voire à une peine d’emprisonnement.
L’Afrique du Sud fait face à une deuxième vague de la pandémie de Covid-19. La semaine dernière, le pays a connu trois jours record avec plus de 14.000 nouveaux cas positifs par jour, et dimanche 27 décembre la barre du million de contaminations a été dépassée. Selon les autorités, une variante plus transmissible du coronavirus serait responsable d’une grande majorité des nouveaux cas.