Le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, a présidé lundi un atelier national de vulgarisation de la Contribution déterminée au niveau national (CDN) au titre de l’accord de Paris sur le climat, relevant que le Sénégal devrait mobiliser une enveloppe de 13 milliards de dollars pour financer sa feuille de route.
Les CDN constituent, d’après le responsable gouvernemental, « la clé de voûte de l’Accord de Paris et le levier essentiel sur lequel la communauté internationale doit s’appuyer pour la réalisation de ses objectifs climatiques à long terme ».
Au Sénégal, la CDN a été approuvée par le président Macky Sall lors du conseil des ministres du 9 décembre 2020. Elle est valable pour dix et s’articule autour de trois piliers fondamentaux, notamment l’atténuation des gaz à effet de serre, l’adaptation aux effets des changements climatiques, ainsi que le transfert de technologies et le renforcement de capacités.
Le ministre a invité les partenaires financiers et techniques à une démarche collégiale pour atteindre les objectifs fixés.
Le président du Comité national changement climatique (COMNAC), Libasse Bâ, a réitéré la volonté de sa plateforme de « contribuer à instaurer, des relations dynamiques entre les différentes catégories d’acteurs mais également, de créer un environnement propice à l’intégration des changements climatiques à toutes les échelles afin de proposer des options d’adaptation et d’atténuation réalistes, efficaces, mesurables et durables ».
Il s’est dit convaincu de la possibilité de « trouver ensemble des stratégies pour relever tous les défis posés à cette CDN, si chère » au Sénégal.
L’Accord de Paris de 2015 sur les changements climatiques a pour objectif principal de renforcer la réponse mondiale à la menace du changement climatique en maintenant l’augmentation de la température mondiale à moins de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre les efforts pour limiter cette augmentation de la température à 1,5 °C.