Le One Planet Summit pour la biodiversité, organisé lundi par la France, les Nations Unies et la Banque mondiale, a permis de récolter des engagements s’élevant à hauteur de 14,2 milliards de dollars en faveur de l’Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahel et le Sahara.
Le projet de la Grande muraille verte, porté par l’Union africaine, a été lancé en 2007 avec l’objectif de lutter contre la désertification du Sahel en restaurant 100 millions d’hectares de terres dégradées, afin d’améliorer les conditions de vie des populations et de préserver la biodiversité. Il fait 8.000 km de long et implique 11 pays.
Le Président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, actuel Président de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Agence panafricaine de la Grande Muraille Verte, s’est félicité de ces promesses de financement couvrant la période 2021-2025.
« La mobilisation de ces financements additionnels à travers une approche innovante, contribuera certainement à atteindre les objectifs de la Grande Muraille Verte qui visent à l’horizon 2030 la restauration de 100 millions d’hectares de terres dégradées et la création de 10 millions d’emplois verts », a-t-il déclaré.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres a, pour sa part, indiqué que « la relance post-pandémie est notre chance de changer de cap. Avec des politiques intelligentes et les bons investissements, nous pouvons tracer une voie qui apporte la santé à tous, qui relance les économies et qui renforce la résilience ».
Et d’ajouter, « les solutions fondées sur la nature, telles que la Grande Muraille Verte d’Afrique, sont particulièrement prometteuses ».
Pour plusieurs observateurs, l’initiative africaine pour lutter contre la désertification du Sahel traîne encore le pas par rapport à son ambition affichée.