Les autorités de l’Afrique du Sud ont déployé des forces de l’ordre à certains postes-frontières terrestres pour limiter l’entrée des étrangers dans le pays, dont des Zimbabwéens qui tentent d’échapper à un nouveau confinement strict décrété par leur gouvernement pour limiter la propagation du coronavirus.
Des centaines de personnes seraient déjà arrêtées aux frontières, selon le vice-ministre sud-africain des Affaires intérieures, Njabulo Nzuza, qui a déclaré mardi à la presse que parmi ces individus certains seraient impliqués dans des commerces illicites, tandis que d’autres introduisent de la drogue dans le pays.
La veille, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a annoncé la fermeture pour un mois de 20 postes-frontières terrestres, précisant que seuls les convois de marchandises et les personnes voyageant pour des raisons médicales ou liées à leurs études seront autorisés à traverser les frontières.
Cette décision a été prise alors que l’Afrique du Sud fait face une recrudescence de cas issus d’un nouveau variant du coronavirus. Les autorités sont particulièrement préoccupées par cette situation, d’autant plus que le pays, le plus touché en Afrique, compte déjà un nombre élevé de malades infectées par la Covid-19.
Cyril Ramaphosa avait annoncé en décembre un confinement partiel et d’autres mesures jugées salutaires. Le gouvernement a commandé un million de doses de vaccins qui devraient être reçus incessamment et prévoit la vaccination des deux tiers de la population d’ici la fin de l’année.
Plus de 1,2 million de cas de contamination ont été déjà recensés dans le pays dont plus de 34 000 morts.