Les responsables des services de sécurité et de renseignements planchent depuis vendredi à Brazzaville sur les attaques terroristes menées par la secte nigériane de Boko Haram dans quelques pays de l’Afrique notamment le Cameroun. La rencontre se tient dans le cadre du deuxième Comité des services de sécurité et de renseignements d’Afrique centrale.
Se félicitant des efforts fournis en Centrafrique par les forces militaires africaines, le Directeur général de la surveillance du territoire du Congo, le général Philippe Obara s’est dit vivement préoccupé par les actions « de la secte islamo-terroriste de Boko Haram » dont les actions sont aux portes de la sous-région. « Notre devoir est de la combattre afin qu’elle n’ait de repli nulle part », a martelé le général Obara.
Les officiers de renseignements et de sécurité de l’Afrique centrale sont appelés à fournir dans les délais les informations nécessaires pour combattre « toutes les forces négatives » qui menacent la sécurité des pays de cette sous-région.
Le président du Conseil national de sécurité du Congo le général Jean Dominique Okemba a appelé en ouvrant les travaux les officiers de sécurité et de renseignements de l’Afrique centrale à « ériger une digue aux menaces répertoriées », afin de garantir la sécurité aux Etats. « Cela est indispensable pour la stabilité de nos Etats », a-t-il déclaré.
Les membres de ce comité ont par ailleurs fustigé l’attitude des intellectuels africains qui ne répondent pas avec des mots qu’il faut « aux donneurs de leçons de la communauté internationale ». Malgré les conséquences de la colonisation, a dit le général Obara, ils ne manquent pas d’occasion « pour infantiliser les Africains ».
La réunion qui se tient à Brazzaville regroupe en dehors du Congo pays hôte, le Gabon, la RDC, la Guinée Equatoriale, le Burundi, le Cameroun, le Tchad, la Centrafrique et le Sao Tomé et Principe.