Quelques 39 « terroristes » ont été neutralisés au cours de deux attaques qui ont visé, dans la nuit de samedi à dimanche 24 janvier, deux postes de sécurité à Boulkessy et Mondoro, dans le centre du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso, ont annoncé lundi les autorités maliennes.
Dans la ville de Mondoro, c’est la caserne des forces armées maliennes qui a été attaquée, tandis qu’à Boulkessi ce sont les troupes combinées du G5-Sahel contiguës qui ont été la cible des terroristes.
Dans un communiqué, l’armée a déploré en tout la mort de six soldats. Plus de 20 militaires ont été blessés, et un véhicule ainsi qu’une mitrailleuse seraient introuvables.
L’armée, soutenue par les alliés français, a pu mettre en déroute les terroristes. « Grâce à la promptitude des réactions et à une coordination efficace entre les Fama (l’armée malienne) et les forces françaises Barkhane, les assaillants ont été mis en déroute », affirme la même source.
L’offensive aurait permis la destruction de plusieurs cibles des ennemis, la saisie d’une quarantaine de motos et d’un lot important de matériels militaires.
Le centre du Mali fait face depuis des années à des violences jihadistes. Une précédente attaque, au milieu de la semaine passée, a provoqué la mort de trois soldats à Mondoro.
Ces attaques sont souvent revendiquées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda.