Le président de l’Assemblée nationale et président par intérim du Venezuela, Juan Guaidó, a exprimé son plein soutien au Plan d’autonomie pour le Sahara dans le cadre de la souveraineté marocaine, assurant que cette proposition constitue la seule solution à même de promouvoir la stabilité et la prospérité dans la région.
Dans une déclaration publiée jeudi, sur le site officiel de l’Assemblée nationale à l’issue d’un entretien téléphonique avec Nasser Bourita, le ministre marocain des Affaires étrangères, Juan Guaidó a remercié le Roi Mohammed VI et le gouvernement marocain pour leur soutien à la transition démocratique au Venezuela.
Il a réitéré à la même occasion, son plein soutien à la proposition d’autonomie pour le Sahara dans le cadre de la souveraineté marocaine et de l’intégrité territoriale du Royaume, dans les termes que des dizaines de pays ont déjà exprimés dont les Etats-Unis d’Amérique qui ont reconnu officiellement la marocanité du Sahara Occidental.
Guaidó a en outre, plaidé pour « une solution juste, durable et définitive au différend régional autour du Sahara marocain », tout en admettant que l’initiative marocaine est la seule solution à même de promouvoir la stabilité et la prospérité dans la région.
De son côté, Bourita a confirmé la reconnaissance et le soutien du Maroc à l’Assemblée nationale vénézuélienne légitime présidée par M. Juan Guaidó et à sa qualité de « président par intérim » du Venezuela.
Le ministre marocain estime que la sortie de la crise vénézuélienne passe par des élections libres et démocratiques et avec des garanties internationales, notant qu' »une élection qui ne respecte pas ces principes ne peut être légitime ou valide ».
A noter que la position du président de l’Assemblée nationale vénézuélienne, Juan Guaidó est entièrement à l’antipode de celle du controversé président, le chaviste Nicolas Maduro qui traîne encore derrière lui le legs de la guerre froide et du communisme et appuie à ce titre, les thèses séparatistes du Polisario.
D’ailleurs, Maduro a été inculpé le 26 mars 2020, par la justice américaine pour «narco-terrorisme» et Washington offre une récompense pouvant atteindre 15 millions de dollars pour quiconque contribuera à son arrestation et à sa condamnation.