La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala est désormais seule candidate en lice au poste de directrice de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), suite au retrait officiel, vendredi 5 février, de la ministre sud-coréenne, Yoo Myung-hee.
Un communiqué du ministère sud-coréen du Commerce souligne que Yoo a consulté les Etats-Unis et d’autres capitales et «décidé de renoncer à sa candidature».
Si les Etats-Unis étaient le principal appui de la candidate sud-coréenne, sous l’administration de Donald Trump, le nouveau président Joe Biden a changé la donne.
«L’administration Biden-Harris est heureuse d’exprimer son soutien appuyé à la candidature du Dr Ngozi Okonjo-Iweala au poste de prochain directeur général de l’OMC», indique un communiqué des services du représentant américain au Commerce.
Et de poursuivre, « le Dr Okonjo-Iweala apporte la richesse de ses connaissances en économie et en diplomatie internationale grâce à ses 25 ans à la Banque mondiale et de deux mandats en tant que ministre nigériane des Finances».
Ngozi Okonjo-Iweala était déjà favorite pour prendre la tête de l’OMC et devrait devenir normalement, la première femme à diriger l’institution basée à Genève et la première directrice générale originaire d’Afrique.
Née en 1954 dans l’Etat fédéral du Delta (ouest du Nigeria), Okonjo-Iweala a étudié entre autres, dans deux universités prestigieuses aux Etats-Unis, notamment le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et Harvard.
En Afrique, elle a été nommée en juillet 2020 envoyée spéciale de l’Union africaine pour la lutte contre la pandémie sur le continent. Elle était censée mobiliser des soutiens financiers à l’international en vue d’aider les pays africains touchés de plein fouet par la Covid-19.
En cas de nomination, elle succédera au Brésilien Roberto Azevedo, à la direction de l’OMC mais dans un contexte mondial peu favorable, marqué par la crise économique due à la pandémie de Covid-19.