Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a annoncé dimanche 28 février, dans la soirée, un nouvel allègement des restrictions décidées pour freiner la propagation de la Covid-19, qui est entré en vigueur ce lundi.
La mesure est motivée par une «baisse spectaculaire» du nombre de contaminations, a précisé le chef de l’Etat, dans un discours à la télévision nationale. Selon ses propos, l’Afrique du Sud, pays le plus touché par la pandémie de Covid-19 en Afrique, a enregistré un peu moins de 10.000 nouveaux cas d’infection au cours de la semaine écoulée, contre plus de 40.000 pour la dernière semaine de janvier et environ 90.000 pour la dernière semaine de décembre.
«Grâce à la baisse du nombre d’infections, le pays peut désormais alléger certaines restrictions concernant les déplacements et l’activité économique», a-t-il indiqué.
Le niveau d’alerte sanitaire qui avait atteint le chiffre 3 est ramené à 1. « Le couvre-feu s’étend désormais de minuit à 4 heures du matin. Les rassemblements seront désormais permis. Lors d’un rassemblement en intérieur, un maximum de 100 personnes sera toléré ; 250 en extérieur », a détaillé le président.
L’Afrique du Sud a entamé la première phase de la campagne de vaccination le 17 février dernier, avec le vaccin Johnson & Johnson. Plus de 67.000 travailleurs de santé ont été vaccinés.
Des doses du vaccin Pfizer ont également été commandées et le gouvernement attend par ailleurs 12 millions de doses dans le cadre du dispositif Covax. La deuxième phase de vaccination est prévue pour fin avril-début mai.
Cyril Ramaphosa a attiré l’attention de la population sur la nécessité de continuer l’observation des gestes barrières. « La menace d’une troisième vague est toujours présente, tout comme le risque de voir apparaître de nouveaux variants du virus », a-t-il alerté.