Le Ghana a démarré ce lundi la campagne de vaccination, soit une semaine environ après avoir reçu 600.000 doses du vaccin AstraZeneca/Oxford dans le cadre de l’initiative Covax pilotée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et destinée à approvisionner gratuitement les pays les moins riches en vaccins.
Le président du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo a été le premier à se faire vacciner à Accra. Son pays est le premier à recevoir un lot du vaccin AstraZeneca financé par Covax.
« J’ai décidé de recevoir [ce vaccin] en public pour lever tous les doutes et j’appelle tout le monde à accepter le vaccin (…) Tout le monde au Ghana devrait être en confiance à l’idée de se faire injecter le vaccin. Il est important que tout le monde finalement se fasse vacciner. C’est notre objectif », a déclaré le chef de l’Etat. La Première dame, Rebecca Akufo-Addo, a également reçu une injection.
Le vice-président, Mahamudu Bawumia, et son épouse Samira Bawumia, ont reçu le vaccin à l’hôpital de la police. «Nous recevons ce vaccin aujourd’hui pour assurer à la population et aux Ghanéens en général qu’il est sans danger de se faire immuniser en prenant ce vaccin», a indiqué le vice-président, invitant lui aussi, la population à suivre leur exemple, en ignorant les fausses informations véhiculées autour des vaccins.
Le Ghana vise à vacciner 20 millions de ses 30 millions d’habitants entre mars et la fin de cette année.
Le dispositif Covax milite pour un accès équitable de tous les pays au vaccin. Mais déjà l’OMS accuse certains pays riches de saper l’initiative, en voulant acquérir des doses de vaccins supplémentaires alors que les quantités de doses fabriquées sont encore insuffisantes pour répondre à la demande mondiale.