Après cinq mois d’assistance au personnel médical dans la lutte contre Ebola, l’armée américaine satisfaite.
Le porte-parole du Pentagone John Kirby a annoncé le début du retrait des troupes américaines déployées dans le cadre de la lutte contre Ebola en Afrique de l’Ouest. Au plus fort de l’épidémie, l’armée américaine avait mobilisé jusqu’à 2.800 hommes pour aider les pays touchés à faire face à cette épidémie à fièvre hémorragique.
D’après John Kirby, ce retrait des troupes a commencé mardi et va se poursuivre jusqu’au 30 avril prochain. Dans un premier temps, quelque 1.500 hommes sont concernés par ce mouvement. Le gouvernement salue le succès de cette mission notamment au Liberia, en Sierra Leone mais aussi au Sénégal. Les Américains avaient mobilisé ces militaires pour réaliser des missions logistiques telles que la construction de centres de traitement d’Ebola et la formation des centaines de personnels de santé dans la lutte contre l’épidémie qui a fait au moins 9.000 morts d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans les trois pays les plus touchés (Guinée Conakry, Sierra Leone, Liberia).
Le Pentagone a indiqué dans un communiqué publié mardi à Washington que les troupes qui restent en Afrique vont aider, en attendant leur départ, quelque 10.000 civils qui sont sur le terrain. « Des équipements importants et nécessaires sont sur place pour faire face à d’éventuelles réapparitions de l’épidémie à l’avenir », précise le texte.
Déclenchée en décembre 2013 dans le sud de la Guinée, la fièvre hémorragique s’est ensuite propagée vers la Sierra Leone et le Liberia, deux pays voisins. L’épidémie a tué 3.746 personnes au Liberia, selon l’OMS qui affirme par ailleurs qu’une importante réunion sur la reconstruction socioéconomique des pays touchés par Ebola aura lieu en mars prochain à Bruxelles en Belgique.