L’Algérie figure parmi «les 5 pays africains les plus répressifs sur le plan économique», d’après l’édition 2020 de l’«Index of economic freedom» qui mesure la liberté économique dans 180 pays dans le monde, dont 51 pays africains.
Ledit rapport publié récemment par «The Heritage Foundation», un think-tank basé à Washington, relève également «la faiblesse du système judiciaire algérien», ainsi que «sa soumission à des pressions politiques», et souligne que «la corruption afflige les entreprises et les secteurs publics» dans ce pays maghrébin, des maux que le mouvement anti-régime le Hirak ne cesse de dénoncer à l’occasion des manifestations monstres dans les grandes villes de l’Algérie.
Parmi les 51 pays africains, l’Algérie est donc classée par cet indice international au 47ème rang et fait ainsi partie des 5 pays africains les plus « répressifs » sur le plan économique.
Sur la base des scores obtenus (de 0 à 100), les pays sont classés en cinq catégories en fonction du niveau de liberté estimé de l’économie. Les pays ayant enregistré les scores les plus élevés (entre 80 et 100) sont considérés comme économiquement «libres». Suivent de façon décroissante, les économies «globalement libres», puis celles «modérément libres» et viennent en queue de classement, les pays avec «peu de liberté» économique, et enfin les pays dits «répressifs» dont fait partie l’Algérie.