Malgré des manœuvres de la Direction générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) pour affaiblir le mouvement Hirak, la ruse s’est soldée par un échec.
Le Hirak s’est encore consolidé par la répression de la société civile qui demande la démilitarisation du régime.
Les manifestants du Hirak s’interrogent sur l’énormité des sommes d’argent dépensées ou disparues depuis des décennies, sans résultats positifs et concrets sur la vie du quotidien.
La répression est devenue permanente contre les manifestations ainsi et les contestations pacifiques. Des centaines de personnes d’opinion ont été arrêtées ou même incarcérées.
La junte chapeautée par le général Saïd Chanegriha a propulsé au devant de la scène un président pantin « élu démocratiquement », pour la maîtrise de la situation intérieure qui échappe à tout consensus avec le despotisme.
Pour donner une légitimité au pouvoir, plusieurs changements ont été effectués dans le gouvernement et même dans l’armée. Des officiers militaires et civiles anti-régime ont été sacrifiés.
Le Général-major Abdelkader Lachkhem, l’ex-chef de Département des Transmissions, Systèmes et Guerres électroniques au niveau du ministère de la Défense nationale, a été placé, officiellement, en détention au niveau de la prison militaire de Blida.
Pis encore, l’ancien président directeur général de la Sonatrach, Abdelmoumen ould Kaddour, a été arrêté samedi 20 mars 2021 aux Emirats arabes unis. Cette arrestation fait suite au mandat d’arrêt international lancé contre lui. Cette entreprise publique d’hydrocarbures est une véritable manne de la junte dirigeante.