Quelques 45 personnes avaient trouvé la mort, il y a une dizaine de jours, au cours d’une bousculade survenue à l’occasion d’une cérémonie funéraire en hommage au président tanzanien John Magufuli, décédé le 18 mars, d’après un communiqué de la police publié ce mardi.
L’hommage au défunt chef d’Etat était organisé au stade de Dar es Salam, la capitale. Selon les explications de la police, plusieurs personnes voulaient entrer en même temps au stade pour voir le corps du président qui y était exposé.
« Il y avait beaucoup de gens qui voulaient entrer dans le stade et certains n’étaient pas patients. Ils ont forcé l’entrée et cela a causé une bousculade. Quarante-cinq personnes sont mortes dans l’accident », a déclaré à l’AFP Lazaro Mambosasa, commandant de la police régionale de Dar es-Salaam, ajoutant que « ce bilan inclut cinq personnes d’une même famille ».
John Magufuli a été enterré le 26 mars dans sa ville natale de Chato (nord-ouest). Il a succombé à une crise cardiaque, à l’âge de 61 ans, selon la version officielle. Pour l’opposition, Magufuli a été emporté par la Covid-19 dont il minimisait l’impact.
La vice-présidente Samia Suluhu Hassan a pris sa succession, conformément à la Constitution, devenant le sixième président et la première femme à diriger la Tanzanie. Mardi, le ministre des Finances, Philip Mpango, a été nommé à la vice-présidence et devait prêter serment ce mercredi.