Dans son 45ème rapport annuel sur la situation des droits de l’Homme dans 198 pays à travers le monde pour la période allant du 1er janvier jusqu’au 31 décembre 2020, le Département fédéral américain des relations internationales a dressé un tableau des plus catastrophiques sur la situation des droits de l’homme et des libertés individuelles et collectives en Algérie.
Ledit rapport publié ce mardi, cite entre autres pour le cas de l’Algérie, la “détention arbitraire, les prisonniers politiques, le manque d’indépendance et d’impartialité judiciaires, l’ingérence illégale dans la vie privée, de graves restrictions à la liberté d’expression et de la presse, y compris les lois pénales sur la diffamation, les arrestations de journalistes et le blocage de sites“ électroniques qui critiquent le régime et ses oligarques.
Le Département américain met également le doigt sur les “ingérences substantielle dans les libertés de réunion et d’association pacifiques, le refoulement de réfugiés (arabes et subsahariens) vers un pays où ils seraient menacés pour leur vie ou leur liberté, la corruption, l’absence d’enquête et de responsabilité pour la violence à l’égard des femmes, traite des personnes”, ainsi que “les restrictions importantes à la liberté d’association des travailleurs, et les pires formes de travail des enfants».
Dans un chapitre spécial, le rapport dénonce «les violations systématiques de la vie privée des algériennes et algériens», «l’usage excessif» du mandat de dépôt par la justice algérienne, les déplorables «conditions de détention dans les prisons algériennes» et pointe également «la politique des écoutes téléphoniques conduite par le régime algérien».
Tous ces abus et dérapages font de l’Algérie un pays de non droit et un régime autoritaire à tous les titres.