La ville de Béziers (Sud de la France) a échappé à un attentat terroriste grâce aux informations fournies par le Maroc sur des djihadistes, dont une franco-marocaine, qui préparait une opération imminente contre une église pendant le weekend de Pâques.
Sur la base des renseignements fournis par les services marocains de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), leurs homologues français ont procédé, les 3 et 4 avril, à quatre interpellations qui ont permis de neutraliser le projet et de démanteler la cellule terroriste.
Les informations fournies par la DGST aux services sécuritaires français comprenaient des données personnelles sur la djihadiste et sur le projet terroriste qu’elle s’apprêtait à exécuter en coordination avec des éléments de l’organisation terroriste Daech.
L’extrémiste était en phase finale d’exécution de son projet terroriste suicidaire dans le lieu de culte, où elle comptait décapiter des fidèles avec une grande épée, en s’inspirant des vidéos et des contenus numériques diffusés par l’organisation terroriste de l’État Islamique (EI).
D’après la DGST, le partage de ces informations avec les services français s’inscrit dans le cadre de l’adhésion du Maroc aux mécanismes de coopération internationale de lutte contre les organisations terroristes et l’extrémisme violent.