Le ministre sud-africain de la Santé, Mkhize a assuré mardi que l’Afrique du Sud mène de toutes dernières consultations avant la reprise les injections du vaccin Johnson & Johnson, suspendues il y a tout juste une semaine, après la recommandation en ce sens de l’agence des médicaments.
S’adressant à la presse à l’occasion d’une visite d’un hôpital à Johannesburg, Zweli Mkhize a évoqué mardi des discussions avec les comités d’éthique, Johnson & Johnson, l’Organisation mondiale de la santé et le Centre africain de contrôle des maladies.
Le pays africain officiellement le plus touché par la pandémie avait suspendu l’utilisation de ce vaccin en raison de risques potentiels de caillots sanguins, après six cas signalés aux Etats-Unis.
«Cette question va être résolue (…) Dans quelques jours, nous serons en mesure d’indiquer que (la vaccination) avec le Johnson & Johnson va se poursuivre», a déclaré M. Mkhize.
L’agence sud-africaine du médicament (SAHPRA) a demandé samedi dernier la reprise de ces vaccinations dès que possible.
Le renforcement du dépistage et du suivi des participants présentant un risque élevé de trouble de la coagulation sanguine figure en bonne place parmi les conditions à remplir pour que les inoculations puissent reprendre.
Le gouvernement affirme toujours être en mesure de vacciner 46,2 millions de Sud-Africains d’ici fin mars 2022.
Le président sud-africain Cyrille Ramaphosa a mis en garde en janvier contre la confiscation des doses par les grandes puissances, lors du sommet de Davos.
« Aujourd’hui, les pays riches du monde entier conservent ces vaccins et nous leur disons : libérez les vaccins excédentaires que vous avez commandés et thésaurisés», avait déclaré Cyril Ramaphosa.
A ce jour, l’Afrique du Sud a recensé plus de 1,5 million de cas et près de 54.000 décès.