Le chef du polisario, Brahim Ghali, a été hospitalisé d’urgence pour de graves problèmes respiratoires en Espagne, où il a été admis sous une fausse identité algérienne de crainte d’être rattrapé par la justice ibérique pour des accusations de violations des droits de l’Homme.
Après des négociations ardues avec Madrid, les autorités algériennes ont obtenu la promesse de Pedro Sanchez que le chef du groupe séparatiste ne ferait pas l’objet de poursuites par l’Audience nationale en Espagne. Et c’est avec un passeport diplomatique algérien sous le nom de Mohamed Benbatouche, que Brahim Ghali est entré en Espagne le 21 avril.
L’hospitalisation de Brahim Ghali a été confirmée par d’autres médias, notamment l’Agence AP et le site espagnol El Noticiario.
Avant l’admission du chef du polisario dans un hôpital de Logroño (ville du nord de l’Espagne) sous une fausse identité, Alger avait tenté de transférer Brahim Ghali en Allemagne, «qui aurait refusé de l’accueillir», selon le magazine Jeune Afrique.
Ce jeudi, des sites du polisario se sont précipités pour démentir que le chef du mouvement séparatiste soit atteint d’un cancer, affirmant qu’il serait atteint du Covid-19.
En tout cas, Brahim Ghali était malade depuis plusieurs semaines et avait été hospitalisé auparavant à Tindouf, en Algérie, où le chef d’état-major de l’armée, le général Saïd Chengriha, s’est rendu à son chevet et ordonné son transfert à l’étranger après la détérioration de son état.