La justice espagnole a été sérieusement mise à mal par l’affaire du chef du polisario, Brahim Ghali, qui a été autorisé par le gouvernement de Madrid à se faire soigner dans un hôpital espagnol sous une fausse identité, ceci malgré les poursuites judiciaires dont il fait l’objet en Espagne.
En amont de cette aventure rocambolesque, se retrouve le régime algérien qui a négocié en coulisses avec le gouvernement espagnol dirigé par Pedro Sanchez. Les événements se sont ensuite accélérés par le transfert en catimini du chef du groupe séparatiste dans un hôpital de la ville de Logroño.
Le transfert a été effectué depuis l’Algérie par un hélicoptère algérien qui a transporté le chef du polisario, muni d’un passeport algérien sous la fausse identité de Mohamed Benbatouche.
Avant d’être dévoilé, ce subterfuge était destiné à contourner la justice espagnole, notamment l’Audience Nationale, qui est saisie par de nombreuses plaintes contre Brahim Ghali pour des crimes graves, dont des meurtres, viols et torture.
Il a fallu l’intervention du général Chengriha et du président Tebboune pour obtenir l’engagement du Chef du gouvernement espagnol que Brahim Ghali ne ferait par l’objet de poursuites judiciaires en Espagne.
Un engagement de Pedro Sanchez qui embarrasse la justice de son pays et porte un sérieux coup à l’indépendance du système judiciaire en Espagne. Un embarras d’autant plus gênant que cette même justice a eu la main lourde contre l’indépendantiste catalan Carles Puigdemont, qui n’a pourtant pas de sang sur les mains.