La République démocratique du Congo a annoncé ce dimanche 15 Février qu’elle renonçait à l’aide des Nations unies dans son offensive annoncée contre les rebelles rwandais du FDLR.
C’est sur la télévision publique nationale que le porte-parole du gouvernement M. Lambert Mende a annoncé la décision de la RDC de renoncer à l’aide de la mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC, la MONUSCO pour l’offensive contre les rebelles du FDLR à l’Est du pays.
Plutôt dans la journée, lors une rencontre avec plus de 18 ambassadeurs de la communauté internationale dont le chef de la Monusco, M. Martin Kobler, le chef d’Etat congolais avait tenu a faire une mise au point.
D’un ton ferme et non-négociable, le président Kabila avait condamné l’ingérence de la communauté internationale dans les affaires intérieures du pays. Et rappeler par ailleurs la souveraineté de son pays.
En effet le président Kabila avait durcit le ton car il trouverait « irrespectueux » que la Monusco demande sans raison aucune le remplacement de deux généraux, le général Bernard Mandevu et général Sikabwe Fall à la tête de l’offensive contre FDLR.
En plus, la Monusco avait donné un ultimatum au gouvernement pour le remplacement de ces généraux. Ultimatum qui avait conduit ce samedi à la Monusco de mettre fin à son soutien aux forces armées de la RDC.
M.Mende a par ailleurs lors de ce communiqué rassuré que l’offensive se poursuivrait mais certains observateurs estiment que le soutien de la Monusco est nécessaire pour vaincre les FDLR :
« Abandonner le soutien de la Monusco, c’est un risque. Les FARDC n’ont pas la discipline, on ne sait pas comment ils peuvent y arriver sans le soutien de la Monusco. On a toujours besoin de la Monusco pour la logistique, la politique, la stratégie. »