L’emblématique et réputé forum Crans Montana aura bien lieu cette année à partir du 22 juin 2021 à Dakhla, à l’extrême sud-ouest du Sahara marocain, au grand dam du Polisario et de son parrain algérien, ont annoncé ce samedi 8 mai, les organisateurs.
Malgré les restrictions qu’impose la pandémie du covid-19, une nouvelle édition de ce forum international se tiendra sous le thème de « La femme africaine et la résilience post-covid », avec un focus sur le cas du Maroc, après l’annulation de la 6ème session annuelle qui était programmée du 18 au 21 mars 2020, à cause du coronavirus.
«Au moment de renouer avec nos activités dont les plus anciennes remontent à 35 ans, le thème de la prochaine conférence et première de l’ère post-covid, sera aussi consacré à la femme africaine », a souligné dans un communiqué, le président fondateur du Forum Crans Montana, Jean-Paul Carteron.
La dernière conférence en présentiel a été tenue peu avant le début de la pandémie, par Crans Montana Forum et son African Women’s Forum en novembre 2019 à Bruxelles, sous le thème : «La femme africaine, porteuse de valeurs universelles».
« Toujours la femme car dans la vie sociétale du continent africain, elle joue plus que jamais un rôle essentiel, stabilisateur, créateur et dynamique », a précisé Carteron, annonçant le retour des événements en présentiel en novembre 2021.
Créé en 1986, le Forum Crans Montana s’est donnée pour mission, de contribuer au renforcement de la coopération internationale en favorisant les bonnes pratiques et en permettant un dialogue permanent entre décideurs des secteurs public et privé.
Le Forum Crans Montana qui se tient depuis six années à Dakhla, est devenu un rendez-vous très prisé par les décideurs publics et les hommes d’affaires des quatre coins du monde et particulièrement d’Afrique, qui font le déplacement aux confins du Sahara marocain, pour débattre des grands enjeux économiques de l’Afrique et de l’intégration mondiale du continent.
Evidemment la tenue de ce grand événement au Sahara marocain n’est pas pour plaire aux dirigeants du Polisario et de l’Algérie, mais il les fait enrager à chaque édition.