La phase de tests du passeport sanitaire européen a débuté ce lundi 10 mai 2021, au lendemain de la Journée de l’Europe. Ce Pass, qui fait toujours l’objet de négociations politiques au sein de l’Union européenne (UE), est testé afin de lui permettre d’être opérationnel techniquement en juin, donc avant la saison estivale, a annoncé la Commission européenne.
La France et Malte sont les deux premiers pays à tester ce lundi l’interopérabilité du système. Il s’agit de vérifier la capacité des Etats membres à se connecter à la « passerelle » européenne mise en place, indique la commission.
Cette phase pilote, qui s’échelonne sur deux semaines, concerne au total 18 pays de l’UE plus l’Islande, a fait savoir Johannes Bahrke, un porte-parole de l’exécutif européen.
Cette phase n’implique pas l’utilisation de données réelles ni la participation de citoyens, relève-t-on. Mais dès le 1er juin, les pays membres pourront commencer à se servir du système dans des conditions réelles s’ils sont prêts, a précisé le porte-parole.
Ce certificat sanitaire européen, a-t-il expliqué, est destiné à fournir un cadre harmonisé pour faciliter la libre circulation au sein de l’UE cet été.
Il contient un code QR indiquant que son titulaire a été vacciné, ou qu’il a passé un test négatif ou encore qu’il dispose d’une immunité après avoir été infecté par le Covid-19. Il s’accompagne d’une signature électronique qui atteste de son authenticité, souligne la commission, avant d’ajouter que «lors du contrôle du certificat par l’autorité compétente (garde-frontière, police), le code QR est scanné et la signature électronique est vérifiée».
La Commission européenne rappelle qu’il revient aux Etats membres de décider s’ils intègrent ce certificat dans leur application de traçage national, comme en France, ou s’ils utilisent une application distincte.