Alors que le Gabon avait déjà lancé les démarches pour devenir membre de l’association des anciennes colonies de l’empire britannique (Commonwealth), son président, Ali Bongo, a déclaré ce mardi 11 mai, que «cette volonté commune pourrait se concrétiser dès le prochain Sommet du Commonwealth à Kigali» en juin 2021.
Le président gabonais est en séjour de travail à Londres, où il s’est entretenu avec la secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland, autour, entre autres, de la question de l’adhésion du Gabon à cette organisation intergouvernementale.
C’est sur sa page Facebook qu’Ali Bongo a, par la suite, affiché ses espoirs. «Echange très chaleureux et concluant avec l’honorable Patricia Scotland QC, (…) en vue de l’adhésion du Gabon au Commonwealth», a-t-il écrit, ajoutant que «ce serait (…) un tournant historique» pour son pays en cas de son intégration.
En tout cas, conformément à la charte du Commonwealth, le Gabon est en train d’être évalué sur sa politique en matière des droits de l’Homme, de la promotion de la démocratie et la gestion de crises. Une séance de travail avait eu lieu dans ce cadre en avril passé entre le ministre gabonais de la Justice et une délégation de l’organisation.
Le Commonwealth regroupe 54 Etats membres ayant en commun la langue anglaise. Ali Bongo avait déjà fait part, en 2012, de son souhait de voir l’anglais devenir la seconde langue officielle du Gabon. Il veut s’inspirer du Rwanda qui est devenu anglophone depuis plus de dix ans et qui a rejoint l’organisation intergouvernementale en 2009.
Le déplacement du président gabonais à Londres, est le premier qu’il effectue hors de son pays depuis qu’il a été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) en octobre 2018.