L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé ce mercredi 12 mai que le variant indien du coronavirus a été détecté dans 44 pays, ajoutant avoir reçu aussi « des notifications de détection dans cinq autres pays ».
Après l’Inde, où il est à l’origine de l’explosion du nombre de cas de Covid-19, c’est en Grande-Bretagne que le variant B.1.617 fait le plus de victimes.
L’OMS a classé ce variant comme « préoccupant » au début de cette semaine, l’ajoutant par conséquent à la liste de trois autres variants apparus en Grande-Bretagne, au Brésil et en Afrique du Sud, et considérés comme plus dangereux comparativement à la version originale du coronavirus.
En Afrique, la République démocratique du Congo (RDC) est le dernier pays à avoir communiqué, lundi 10 mai, au sujet de la présence du variant indien sur son territoire.
« Nous avons été informés le 5 mai de cas suspects de Covid à Kinshasa, dans la commune de la Gombe, précisément dans un immeuble abritant des personnes d’origine indienne », a déclaré le ministre de la Santé, Jean-Jacques Mbungani Mbanda.
Plus de 500 cas contacts ont été recensés et des prélèvements ont été effectués auprès de 146 personnes, toujours selon le ministre qui a précisé que « 25 cas ont été identifiés positifs, dont 18 de nationalité indienne, et 7 de nationalité congolaise. Parmi ces 25 cas positifs, il y a 5 variants indiens ».
Les autorités assurent avoir pris les mesures nécessaires pour éviter la transmission du virus. Kinshasa a interdit l’entrée sur son territoire des voyageurs en provenance du Brésil et de l’Inde.
L’Afrique du Sud, le Kenya, l’Ouganda et le Maroc sont les autres pays du continent où ce variant a été signalé.