Le Premier ministre du royaume de Belgique, Didier Reynders a demandé dans un communiqué publié lundi à Bruxelles, que le gouvernement burundais ouvre une enquête sur le massacre des civils dans la province Cibitoke au nord ouest du Burundi. Dans un rapport publié en fin janvier 2015, l’ONG Human Right Watch rapportait pas moins de 47 personnes exécutées lors des violences armées dans cette province.
Le Premier ministre Didier Reynders s’est dit très inquiet suite à ces « exécutions sommaires » perpétrées par les forces de sécurité, l’armée et la police précisément. Il s’est également dit choqué face aux indications d’implication dans ce massacre des jeunes Imborenakure, membres du parti CNN-FDD au pouvoir.
Didier Reynders a estimé dans son communiqué que beaucoup d’indications qui visent les forces de sécurité de Burundi ne doivent pas être oubliées. C’est pourquoi il a appelé à l’ouverture d’une enquête par le gouvernement burundais sur la situation. Le Premier ministre belge a rappelé que si cette enquête aboutissait sur la culpabilité des responsables dans ces exécutions extrajudiciaires, « ceux-ci devraient être traduits devant la justice ».