Les médias espagnols viennent de publier une photo de la première page du passeport délivré le 16 avril 2021, par les autorités algériennes au chef du Polisario, Brahim Ghali, sous la fausse identité de « Mohamed Ben Batouche », soit deux jours avant son départ pour l’Espagne pour se faire soigner contre le coronavirus.
La complicité des autorités espagnoles avec le régime algérien dans ce scandale, est on ne peut flagrante, puisque le tortionnaire de Tindouf a été admis en territoire espagnol sous une fausse identité et l’avion présidentiel algérien médicalisé qui le transportait, a atterri sur un aérodrome militaire de Saragosse au lieu de l’aéroport civil, a révélé la radio espagnole Cadena SER, citant des sources policières. Tout cela pour passer sous silence, l’arrivée de Brahim Ghali en Espagne, loin des caméras et des regards indiscrets des journalistes, mais en vain.
Les médias espagnols ont fait éclater au grand jour cette mésaventure, mettant dans l’embarras les hauts dirigeants espagnols, dont la ministre des affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya qui n’a pas trouvé mieux pour justifier cet impair à l’égard du partenaire marocain, que d’affirmer que le chef du Polisario a été admis en Espagne pour «des raisons strictement humanitaires», alors qu’elle savait pertinemment que ce criminel était recherché par la justice espagnole pour de graves crimes contre l’humanité.
Ce qui compromet un peu plus, l’exécutif et les autorités espagnoles c’est une révélation du quotidien «El Confidencial» qui assure dans sa livraison de ce jeudi, que Brahim Ghali a utilisé jusqu’à deux fausses identités pour séjourner à l’hôpital de Logroño qui porte le nom du chef du gouvernement, Pedro Sanchez.
La première fausse identité de Mohamed Ben Batouche natif de la ville algérienne d’Oran en 1946 et celle d’un dénommé Mohamed Abdellah qui apparaît dans deux dossiers médicaux de l’hôpital.
Dans ce cas de figure, le chef d’Etat-major de l’armée algérienne, le Général Saïd Chengriha qui tient les vraies commandes du pouvoir et son subalterne le président Abdemadjid Tebboune, feraient mieux d’accorder la nationalité algérienne à tous les habitants sahraouis des camps de Tindouf pour mettre fin à leur vieille mascarade qui dure depuis plus de 45 ans, d’autant plus qu’il ne s’agit que d’une poignée de 150.000 bouches de plus à nourrir, en comparaison avec les 40 millions d’Algériens.