La diplomatie égyptienne a donné des résultats attendus, en arrachant un cessez-le-feu entre Israéliens et Palestiniens, entré en vigueur tôt ce vendredi 21 mai.
Depuis le 10 mai passé, le mouvement palestinien Hamas a tiré, depuis Gaza, des roquettes vers Israël pour manifester son mécontentement face, selon lui, aux violations des droits commises par Israël contre les Palestiniens de Jérusalem.
En représailles, l’armée israélienne a mené une salve de raids aériens ayant fait à Gaza, plus de 230 morts, dont 65 enfants. Côté israélien, douze personnes ont été tuées.
Les deux parties ont accepté un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, après d’intenses négociations menées par l’Egypte. Le cabinet de sécurité israélien (composé du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, de l’état-major de l’armée et des services de renseignement) aurait « accepté à l’unanimité le cessez-le-feu bilatéral sans condition » initié par l’Egypte.
« La résistance palestinienne respectera cet accord aussi longtemps que l’occupation le respectera », auraient garanti, pour leur part, le Hamas et le Jihad islamique, un autre groupe armé palestinien de Gaza.
Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sisi, s’est félicité de cette victoire diplomatique. « Je rends hommage et remercie le président américain Biden pour son rôle dans le succès de l’initiative égyptienne de cessez-le-feu », a-t-il tweeté. Le Caire entretient des relations à la fois avec Israël et le Hamas.
Des voix s’étaient multipliées ces derniers à travers le monde pour appeler à la cessation des affrontements. Jeudi, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a qualifié d’«inacceptable » la poursuite des agressions de part et d’autre.
A Gaza et en Cisjordanie, des milliers de Palestiniens sont descendus dans la rue pour célébrer l’arrêt des hostilités.