La relation historique entre le Maroc et l’Union européenne a prévalu sur les tentatives visant à ébrécher le dense partenariat bilatéral qui remonte à plus de 50 ans, après le vote au Parlement européen d’une résolution sur la crise des migrants dans l’enclave espagnole de Sebta (Ceuta), dans le Nord du Maroc.
S’il « refuse » dans un petit paragraphe, la prétendue utilisation par le Maroc de la migration comme instrument politique dans la crise diplomatique avec l’Espagne, le Parlement européen se garde bien de condamner Rabat.
Conscients que le gouvernement espagnol cherche à faire assumer à l’Europe une crise bilatérale avec le Maroc, les députés européens ont préféré désamorcer les tentatives de certains groupes politiques de saper le partenariat stratégique privilégié entretenu par l’UE avec le Maroc, pilier de la stabilité sur le flanc sud de l’Europe.
Dans sa résolution, l’institution législative européenne a pris en compte la coopération de longue date entretenue de part et d’autre dans la lutte contre le terrorisme, la migration, le trafic d’êtres humains et de drogue, tout en se félicitant de la mesure prise par les autorités marocaines pour faciliter le retour de tous les mineurs isolés identifiés, qui se trouvent irrégulièrement sur le territoire de l’Union européenne.
En fin de compte, le texte sur lequel quelques tendances politiques isolées du Parlement européen tablaient pour écorner la relation privilégiée Maroc-UE, s’est transformé en un témoignage éloquent de la solidité du partenariat stratégique et durable entre le Royaume et l’ensemble européen.