Le groupe minier australien Fortescue a annoncé, mardi dans un communiqué, qu’il a eu des discussions avec le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) «au sujet des droits exclusifs à développer les projets Grand Inga».
Il a informé aussi qu’«aucun accord contraignant formel n’a été conclu à ce stade» et que «le cas échéant, le groupe en informera les marchés».
Le coût du projet est estimé à 80 milliards de dollars que le milliardaire australien Andrew Forrest compte débourser au nom de son groupe Fortescue.
Le projet du barrage Grand Inga est dans l’agenda de Kinshasa depuis des années. Il devait prendre le relais des barrages Inga 1 (351 MW) et Inga 2 (1.424 MW), construits respectivement en 1972 et 1982 sur les rapides fleuve Congo, à l’ouest du pays.
D’après les estimations, le mégaprojet hydro-électrique devrait générer 40.000 mégawatts (MW) et devenir un des plus puissants au monde, avec le potentiel de couvrir la quasi-totalité des besoins énergétiques de l’Afrique.
Le week-end dernier, une quarantaine d’ONG congolaises, exerçant dans le secteur énergétique, ont plaidé pour la transparence dans les négociations d’attribution du projet Grand Inga.