Les Etats-Unis d’Amérique (USA) ont réaffirmé ce jeudi, qu’il n’y avait « aucun changement » dans leur position concernant « la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara ».
Le porte-parole du département d’Etat américain, Ned Price, a en effet déclaré lors d’un point de presse ce jeudi à Washington, que la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara « restera la position de l’administration du président Joe Biden », assurant qu’ »il n’y a pas de changement » sur cette question, au grand dam du Polisario et du régime kaki-vert algérien.
Pour rappel, le 10 décembre, l’ancien président américain Donald Trump avait signé un décret présidentiel portant une proclamation officielle de la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc pleine et entière sur l’ensemble de son Sahara Occidental et prévoyant l’ouverture d’un consulat américain dans la ville de Dakhla.
Le texte de la Proclamation américaine a été même distribué aux 193 États membres des Nations-Unies, en tant que document officiel du Conseil de sécurité.
Dans une lettre adressée à cette occasion au président du Conseil de sécurité, dont copie a été envoyée au Secrétaire général de l’ONU, les États-Unis rappellent que la proposition marocaine d’autonomie est “le seul fondement d’une solution juste et durable” au différend territorial autour d’une partie du Sahara marocain.
Par ailleurs, le principal conseiller du président Biden pour le Moyen-Orient, Brett McGurk avait lui aussi clarifié la position de l’administration Biden sur le Sahara marocain lors d’un récent entretien téléphonique avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.
Au cours de cette conversation, rapporte le site Axios citant des sources biens informées, McGurk a rassuré Bourita, que l’administration Biden n’envisageait pas de révoquer la décision prise par l’ex-président américain, Donald Trump.
Les mises au point de Ned Price et de Brett McGurk viennent ainsi mettre définitivement un terme aux manœuvres des lobbies pro-Polisario qui tablaient sur une annulation de la proclamation de reconnaissance américaine ainsi qu’aux gesticulations et aux rêves chimériques des dirigeants algériens qui en perte de vitesse sur le champ de bataille diplomatique, espéraient un changement de position de Washington sur ce dossier.