Le gouvernement béninois a acté, mercredi 7 juillet, la dissolution du Fonds routier et de la Compagnie béninoise de navigation maritime (COBENAM SA), lors du Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat Patrice Talon.
Un communiqué publié à l’issue du Conseil des ministres, indique que, les autorités ont estimé que « le maintien du Fonds routier ne se justifie plus », dans la mesure où « ses attributions fondamentales sont désormais dévolues à la SIRB » (Société des infrastructures routières du Bénin).
Créée en 2018, ajoute le communiqué, la SIRB S.A. a, «entre autres attributions, la gestion, le développement, l’entretien et l’amélioration de la qualité des infrastructures routières et autoroutières. Elle veille aussi à accroître et à sécuriser les ressources issues de l’exploitation du réseau routier à travers les péages et les services connexes ».
Pour ce qui est de la COBENAM SA, créée en 1974, « elle se trouve dépourvue de tout engin de navigation depuis 1990. De même, la disparition progressive des armements de la sous-région avec lesquels elle nouait des partenariats, fait qu’elle a définitivement cessé d’exercer l’activité de transport maritime à partir des années 2000 », rappelle la même source, précisant que les activités subsidiaires de consignation et de transit que mène COBENAM SA sont « devenues résiduelles ».
En fin de compte, les ministres ont soutenu que « l’objet social de la compagnie est vidé de sa substance et son maintien en activité sans pertinence». Après avoir acté la dissolution de ces deux entités, les autorités ont procédé à la nomination des liquidateurs.
D’aucuns s’interrogent sur le sort réservé aux employés des structures dissoutes, après ces annonces du gouvernement. Le communiqué est resté silencieux sur ce volet social.