La compagnie pétrolière anglo-néerlandaise, Royal Dutch Shell, l’une des plus importantes sociétés multinationales au monde, a émis son intention de céder ses actifs dans sa filiale nigériane, Shell Petroleum Development Company of Nigeria Limited (SPDC). Shell est le 2ème actionnaire de SPDC en terme d’actifs.
Cette initiative, apprend-t-on, entre dans le cadre d’une vaste opération de cession dans au Nigeria, où le géant pétrolier compte diminuer ses investissements dans les années à venir. Dans cette optique, la compagnie pétrolière a engagé la banque Standard Chartered pour mener cette cession majeure, rapporte la presse locale nigériane.
Selon des sources proches du dossier Cette transaction est motivée par le fait que le groupe Shell ne considère plus ses activités dans le Delta du Niger comme le cœur de sa stratégie en cours. Une stratégie élaborée sous la pression environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) de ses investisseurs.
Shell va vendre ainsi, les actifs de SPDC à différents consortiums d’acheteurs surtout à des investisseurs locaux. Les actifs pétroliers et gaziers de la région du delta du Niger sont généralement menacés car ils sont en proie à des problèmes de sécurité et auraient, en particulier, besoin de participants et d’acteurs locaux, explique-t-on.
Pionnier et leader de l’industrie pétrolière au Nigeria, premier producteur africain de pétrole, SPDC produit environ 39% du pétrole du pays. La société est issue d’un accord de coentreprise impliquant la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), qui détient 55%, Shell 30%, Total Exploration and Production Nigeria Limited (TEPNG) 10% et Nigerian Agip Oil Company limited (NAOC) 5%. Donc, ce sont ses 30% que Shell propose de céder.