Le chef d’Etat nigérien, Mohamed Bazoum, a donné quelques indications, mardi 03 juillet, relatives aux réformes initiées dans le secteur éducatif, à l’occasion de la commémoration du 61ème anniversaire de l’accession du Niger à son indépendance.
« L’éducation est notre plus grand défi. Ses faiblesses paralysent nos possibilités de constituer un véritable capital humain, capable de prendre en charge les défis de développement de notre pays, a d’abord reconnu le président.
Bazoum se serait engagé personnellement dans ce chantier. « Conformément à mon engagement de suivre personnellement les réformes engagées dans ce secteur, j’ai eu à consulter les partenaires de l’éducation sur les principaux axes de ces réformes afin de les sensibiliser et de requérir leurs opinions et leur soutien », a-t-il indiqué.
Le gouvernement aurait engagé immédiatement des actions, à l’issue de ces concertations, en vue de mettre au point « une grande politique de réforme du système éducatif ».
Le dirigeant nigérien a expliqué que « cette réforme vise surtout à repenser notre politique de formation des enseignants et des encadreurs en relevant d’une part le niveau à partir duquel seront orientés les élèves destinés à l’enseignement et à mettre d’autre part une rigueur toute particulière dans cette formation ».
Niamey prévoit des mesures incitatives spéciales dont le recrutement des professeurs dans les disciplines scientifiques et la construction des internats pour jeunes filles pour leur donner de réelles chances de promotion sociale.
Le chef de l’Etat a promis que le système de formation professionnelle sera rationalisé pour lui permettre de produire les cadres techniques indispensables à l’économie nationale. Pour ce qui est de l’enseignement supérieur, il s’est engagé à faire en sorte que tous les besoins des universités en enseignants-chercheurs soient satisfaits d’ici fin 2023. L’éducation figure parmi les priorités du mandat de Bazoum.