Un autre pays d’Amérique Latine, le Honduras a réaffirmé son franc soutien à l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara qu’il considère comme unique «solution au différend régional, dans le cadre de la souveraineté du Maroc”.
Dans une lettre adressée par José Tomás Zambrano Molina, Premier secrétaire du Congrès de la République du Honduras, au ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le Honduras rappelle sa non-reconnaissance de la “pseudo RASD” depuis 2014 et réitère son “soutien à l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume du Maroc, conformément aux résolutions des Nations Unies, comme seule solution au différend régional dans le cadre de la souveraineté du Maroc”.
Le Congrès du Honduras exprime, également, son “appui total aux efforts déployés par le Maroc pour trouver une solution politique, pacifique et définitive” à ce différend à même de garantir “l’autonomie et l’intégrité territoriale” du Royaume.
Le Congrès hondurien réitère également “la volonté du peuple du Honduras de renforcer les relations d’amitié et de coopération avec le Maroc”.
Pour rappel, le différend territorial autour d’une partie du Sahara marocain oppose les deux voisins le Maroc et l’Algérie depuis l’organisation en octobre 1975 de l’historique Marche Verte qui avait mis fin à l’occupation espagnole et permis la libération des provinces sud du Royaume du joug colonial.
Mais la création par le Régime algérien en connivence avec le régime libyen de Mouammar Kadhafi, du front Polisario fantoche et de la chimérique république sahraouie «RASD» n’a fait que prolonger ce différend territorial artificiel aux dépends des intérêts des peuples de toute la région du Maghreb Arabe. Sans le soutien aveugle et inconditionnel du pouvoir algérien, l’entité sahraouie n’aurait pas pu survivre jusqu’à cette date.