L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), dans son baromètre du commerce des marchandises publié la semaine écoulée, a indiqué que les échanges mondiaux de biens et de services ont repris de la vigueur au premier trimestre 2021.
Cette information intervient dans un contexte où les pays du monde tentent de relancer leurs économies, après avoir été négativement affectées l’année dernière suite aux confinements et restrictions de voyage liées à la Covid-19.
«La dernière lecture du baromètre de 110,4 est la plus élevée jamais enregistrée depuis que l’indicateur a été publié pour la première fois en juillet 2016, et en hausse de plus de 20 points en glissement annuel», a fait noter l’institution dirigée par la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala.
Les secteurs forts qui ont tiré la reprise, note l’OMC, sont ceux du fret aérien, du transport maritime par conteneurs, des produits automobiles et des matières premières.
«Le secteur des industries extractives (matières premières), qui est le plus présent en Afrique subsaharienne, a moins bien performé. Pourtant, en début d’année, plusieurs observateurs comptaient notamment sur la relance du commerce mondial et l’augmentation du coût des matières premières pour soutenir la reprise en Afrique», lit-on dans le document.
L’agence onusienne basée à Genève souligne également que la Covid-19 constitue toujours une menace pour la reprise mondiale, précisant que le variant Delta a déjà poussé à de nouveaux confinements en Asie, en particulier en Chine, gros client de l’Afrique.
Si cette situation constitue un risque potentiel pour les économies du continent dépendantes en exportations, certains experts pensent qu’une restriction du commerce extérieur, bénéficiera peut-être au commerce intra-africain, surtout au moment où se déploie la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECA).