Une fusillade qui a éclaté mercredi dans la capitale économique tanzanienne, Dar es Salaam, sur une route où se trouvent plusieurs ambassades et représentations étrangères, a fait quatre morts, dont trois policiers et un agent de sécurité privée, et six blessés, selon les informations livrées par la police tanzanienne.
Concernant l’assaillant, dont l’identité n’a pas été révélée, il a été neutralisé par les forces de police devant l’ambassade de France. Le chef des opérations de police, Liberatus Sabas, a indiqué qu’une enquête est en cours pour comprendre «les motivations» de l’agresseur, estimant qu’«il est trop tôt pour conclure qu’il s’agit de terrorisme».
Des images diffusées par un média local montrent un homme vêtu, entre autres, d’un kufi (calotte de prière musulmane) de couleur blanche, et portant un fusil automatique à la main.
La présidente Samia Suluhu Hassan a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et demandé l’ouverture d’une enquête approfondie.
Du côté de l’opposition, le leader du parti d’opposition Alliance pour le changement et la transparence (ACT Wazalendo), Zitto Kabwe, a appelé les services de sécurité à procéder à une enquête qui ne soit pas superficielle.
«Nous devons savoir s’il s’agissait d’un événement isolé ou s’il y a des implications plus importantes pour la sécurité de notre nation », a-t-il indiqué sur Twitter.
L’ambassadeur américain Donald J. Wright a aussi présenté, sur Twitter, ses condoléances aux familles éprouvées, tout en remerciant les forces de l’ordre pour avoir «mis fin au carnage».