Le tribunal fédéral suisse a rendu récemment un arrêt rejetant le recours déposé par un réfugié pro-Polisario qui contestait la décision des autorités suisses refusant désormais de faire apparaître la «République arabe sahraouie démocratique» sous la rubrique «nationalité», lors du renouvellement de son permis de «réfugié».
Dans son arrêté, le tribunal fédéral suisse a souligné que cette «mise en conformité des informations, figurant dans le registre du Système d’information central sur la migration (SYMIC), avec la position internationale de la Suisse, poursuit un but d’intérêt public relatif à la politique extérieure du pays».
Ladite politique extérieure s’inscrit dans un contexte plus large dans lequel «la Confédération s’engage en faveur d’un ordre international juste et pacifique», ajoute la Cour, précisant que la Suisse ne reconnaît pas la pseudo-république sahraouie «RASD» en tant qu’«Etat».
A cet effet, le tribunal estime qu’il apparaît dès lors d’autant plus important, au regard des objectifs et intérêts de la politique extérieure que la Suisse adopte, à tous les échelons de l’Administration, une position uniforme et cohérente à ce sujet.
Par ailleurs, la Confédération helvétique a réitéré par la voix du Département Fédéral suisse des Affaires Etrangères (DFAE), son soutien aux efforts des Nations Unies et au rôle central que l’ONU joue dans le processus de règlement de la question du Sahara occidental.
La Suisse se dit convaincue que seule la négociation permettra d’aboutir à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable qui serait en accord avec le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, en encourageant « toutes les parties à poursuivre leur engagement dans un esprit de compromis ».
Dans le même contexte, la Suisse salue les efforts sérieux et crédibles du Maroc visant une solution politique basée sur le compromis, en prenant note, dans ce contexte, de l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume au Secrétaire Général des Nations unies le 11 avril 2007.
Enfonçant un peu plus le couteau dans la plaie du Polisario, le DFAE rappelle enfin, «qu’il n’existe pas de représentation officielle du Front Polisario auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, ni auprès du Conseil Fédéral», mettant ainsi fin aux gesticulations et à la propagande mensongère du Polisario, de son parrain algérien et leurs relais suisses et algériens.