L’ex-première dame ivoirienne, Simone Gbagbo a manifesté mardi dans un communiqué, son mécontentement devant le rôle secondaire qui lui est confié dans le cadre des préparatifs pour la création du futur parti de son époux, l’ancien président Laurent Gbagbo.
En effet, son nom figure parmi la centaine de membres d’un comité chargé de réfléchir aux contours de la nouvelle formation politique, alors que nombreux cadres historiques de son premier parti, le Front populaire ivoirine (FPI), font partie du «comité de coordination» chargé de préparer le congrès du futur parti.
«Je suis surprise que mon nom circule comme membre d’un Groupe de réflexion élargi, sans que je n’ai même été préalablement consultée», a-t-elle déclaré, avant d’ajouter «je reste dubitative devant ces pratiques et manquements et je suis peu encline à m’associer à ce type d’initiative car je mérite un minimum de respect et de considération».
Elle a dénoncé les méthodes utilisées par ses anciens camarades autour du projet, pointant du doigt le manque de convocation de réunion et de consultation, ainsi des nominations «que l’on découvre sur Internet ou dans la presse écrite».
Gbagbo avait rompu, le 9 août dernier, avec le FPI qu’il avait créé avec Simone Gbagbo. Il avait accusé son ancien Premier ministre, Pascal Affi N’Guessan, de s’être accaparé de cette formation politique.
Si l’ancien président avait demandé le divorce avec Simone, à son retour en Côte d’Ivoire en juin passé, après avoir été acquitté par la Cour pénale internationale des crimes contre l’humanité, la séparation entre les deux personnalités se dessine aussi quant à leurs chemins politiques. Des rumeurs font part de la tentation de l’ancienne première dame de créer également son propre parti.