La présidence kenyanne a proclamé, mercredi dans un communiqué, l’état de catastrophe naturelle dans des régions arides et semi-arides du pays, frappées par une sévère sécheresse.
Ces régions qui comptent au total plus de 2,1 millions d’habitants n’ont enregistré que de faibles précipitations au cours des deux dernières saisons des pluies, s’exposant ainsi à une insécurité alimentaire grave consécutive aux récoltes fortement amoindries par la sécheresse.
Le gouvernement s’active non seulement à déployer des mesures susceptibles d’atténuer la sécheresse, mais aussi à venir en aide aux ménages concernés, et invite les agences compétentes à se joindre à ses efforts.
Depuis quelques mois, les autorités kenyanes alarmaient sur le fait que 3 millions de personnes risquaient de souffrir de famine en raison de la sécheresse au nord du pays. Des centaines de têtes de bétail ont péri par manque d’aliments appropriés.
De son côté, l’ONG Greenpeace Africa, estimant que le Kenya subit de récurrentes périodes de sécheresse et d’inondations, a plaidé, mi-août, pour une approche proactive afin de sauver le secteur agricole au sein duquel les petits agriculteurs produisent 80% de la nourriture consommée dans le pays.
Parmi les actions à entreprendre, l’organisation militant pour la protection de l’environnement a évoqué la construction des infrastructures comme les barrages qui permettront de constituer des réserves en eau, indispensables pour la survie des communautés face à la sécheresse.