Les élections législatives, communales et régionales ont eu lieu ce mercredi au Maroc, dans “le calme et la sérénité absolue” et le contexte de la pandémie du coronavirus n’a pas empêché les électeurs de se rendre en nombre aux bureaux de vote dans le respect des mesures sanitaires en vigueur, témoignent des observateurs de renommée internationale.
Le Maroc a organisé, pour la première fois dans la vie démocratique de ses institutions, trois scrutins en une seule journée avec un taux de participation de 50,35% au niveau national.
A l’instar des précédentes échéances électorales, une affluence massive vers les bureaux de vote a été constatée dans les zones sud du Royaume, où le taux de participation a atteint 66,94% dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, 63,76% à Guelmim-Oued Noun et 58,30% à Dakhla-Oued Eddahab.
Commentant cette affluence, l’ambassadeur Jean Paul Carteron, Président du Board of Trustees et du Forum Crans Montana a déclaré jeudi dans un communiqué, que ce scrutin «a eu lieu à un moment où la hargne historique et le tapage permanent de l’Algérie au sujet du Sahara marocain pouvaient laisser penser à des observateurs mal informés qu’un problème d’unité existait réellement au cœur des populations sahraouies», mais, a-t-il dit, «la démonstration est faite du contraire».
Cet expert suisse des relations internationales a expliqué que cette participation massive est «une fin de non-recevoir cinglante apportée à ceux qui depuis des lustres, tentent d’ébranler l’intégrité territoriale du Royaume», notant que «cette guérilla masquée conduite par un voisin historiquement jaloux des succès du Maroc, doit maintenant cesser définitivement».
La communauté internationale, a-t-il ajouté, «ne doit pas accepter plus longtemps que toute une population – qui vient de manifester massivement son attachement à sa Nation et à son Chef – puisse être encore prise en otage par des malandrins qui poursuivent plus un agenda personnel qu’autre chose».
De son côté, l’analyste américain et fin connaisseur du Maghreb, Calvin Dark, a estimé que la participation massive des populations des provinces du Sud à ces élections, attestent qu’elles ont “une voix à faire entendre dans le processus démocratique et s’en servent pour aider à façonner l’avenir du Maroc”.
Il a en revanche, regretté que «les séquestrés de Tindouf sur le territoire algérien ne disposent ni du pouvoir de s’exprimer ni de décider de leur sort », affirmant que “c’est une injustice que les Sahraouis détenus dans les camps du polisario en Algérie n’aient pas cette voix ou le pouvoir de l’utiliser pour façonner leur propre avenir”.