Les organisateurs du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) ont annoncé, jeudi lors d’une conférence de presse, que 17 films ont été retenus dans la catégorie long métrage pour concourir pour le grand prix l’Etalon d’or du Yénnenga, la plus haute récompense du Festival dont la 27e édition se tiendra du 16 au 23 octobre à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
Les réalisateurs de ces films représentent 15 pays africains dont le Maroc avec le film « Oliver Black » de Tawfik Baba et la Tunisie qui sera défendue par Leyla Bouzid avec son long métrage « Une Histoire d’amour et de désir ».
Le prix sera décerné par un jury présidé par le cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako, le premier Africain à recevoir le César du meilleur réalisateur pour son film «Timbuktu», une fable sur la vie dans le nord du Mali sous la coupe des djihadistes.
Pour le délégué général du Fespaco, Alex Moussa Sawadogo, cette édition est un «défi pour montrer que, malgré la situation sanitaire, le continent continue à créer, à rêver, à pouvoir résister à tous les maux qui minent nos sociétés».
L’Edition 2021 du plus grand festival de cinéma en Afrique était initialement prévu du 27 février au 6 mars, mais avait été reporté à octobre en raison de la pandémie de Covid-19.
Le gouvernement burkinabè a promis ne ménager aucun effort pour veiller à la sécurité de la manifestation, le Burkina Faso étant régulièrement menacé par des attaques jihadistes,
Soulignons que sur les 1.132 films inscrits, 239 ont été sélectionnés, toutes catégories confondues, venant de 50 pays d’Afrique et de sa diaspora. Sawadogo a estimé que «la qualité et la quantité des films» témoignent «du dynamisme de l’industrie cinématographique sur le continent».