Le front «polisario» n’a aucun statut légal auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU), a confirmé son Secrétaire général, Antonio Guterres dans son rapport sur le Sahara marocain, remis récemment au Conseil de sécurité.
Dans son rapport, le patron de l’ONU fait référence à trois reprises, «au représentant du polisario à New-York» et ne parle nullement d’un soi-disant «représentant auprès des Nations Unies», rejetant ainsi de manière catégorique, les assertions fallacieuses de ce groupe séparatiste armé qui parle souvent d’une prétendue représentation auprès des Nations Unies à New-York et à Genève.
D’ailleurs, faut-il rappeler que l’ONU n’a jamais conféré le statut de mouvement de libération au Front Polisario et n’a jamais, non plus, admis la chimérique république sahraouie «RASD» en tant qu’Etat membre des Nations Unies.
Suite à ce discernement qui ne souffre d’aucune ambiguïté, le Secrétaire général de l’ONU, met ainsi à nu l’usurpation de statut et de fonction, d’un membre du «polisario» à New-York, qui s’autoproclame «représentant» auprès de l’ONU.
Autrement dit, d’après le chef de l’ONU, le «polisario» n’a aucune qualité juridique et encore moins politique, pour prétendre à une quelconque représentation auprès d’une Organisation Internationale à composition Etatique, où il n’y a point de place aux groupes armés.
A signaler par ailleurs, que le soi-disant représentant du Polisario à New-York jouit d’un niveau de vie élevé au cœur de Manhattan, financé par l’argent du contribuable algérien au moment même où l’aide humanitaire internationale destinée aux populations civiles des camps de Tindouf est massivement détournée par les pontes du polisario, comme vient de le dénoncer le S.G de l’ONU dans son rapport, en déplorant la précarité des conditions de vie dans ces camps implantés dans un coin perdu du désert algérien.
Antonio Guterres qui bien informé par la MINURSO sur la situation dans les camps de Tindouf, n’est pas allé par quatre chemins, pour dévoiler au grand jour les manœuvres fallacieuses et mafieuses des mercenaires séparatistes du «polisario» en quête d’une légitimité internationale sur fond d’une propagande mensongère alimentée par le régime kaki-vert algérien, ses médias.