Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour le Maroc en 2021, s’attendant désormais à 5,7% contre 4,5% auparavant, des chiffres qui s’inscrivent en droit ligne des performances de l’économie marocaine dévoilés, vendredi 8 octobre, par le Roi Mohammed VI à l’ouverture du Parlement.
Il s’agit de l’un des taux de croissance les plus solides dans la région Moyen-Orient Afrique du nord alors que le monde essaye de se remettre progressivement des effets de la pandémie de Covid-19, indique mardi le FMI.
Au niveau mondial, l’institution internationale a légèrement abaissé ses projections de croissance, tablant désormais sur 5,9% cette année et 4,9% en 2022, tout en relevant la persistance à court terme des répercussions de la pandémie et ses effets divergents.
Dans son discours inaugural devant le nouveau Parlement issu des élections du 8 septembre, le Roi du Maroc avait assuré qu’en dépit des effets inédits générés par la crise et le repli de l’économie mondiale, l’économie marocaine connaît une embellie significative.
En plus du taux de croissance positif cette année au Maroc, soit une performance inégalée depuis des années, le Souverain marocain avait également cité la croissance de 17% du secteur primaire et une hausse notable des exportations pour les secteurs de l’industrie automobile, du textile, des filières électronique et électrique.
Le Roi Mohammed VI a aussi adressé un message d’optimisme et de confiance aux acteurs économiques, appelant à davantage de volontarisme et d’initiative. « Dans ce contexte positif, nous devons demeurer réalistes et poursuivre notre action avec responsabilité et patriotisme, loin de tout pessimisme et à l’écart d’une certaine rhétorique négativiste », a tenu à rassurer le Souverain marocain.
Un autre grand axe a été soulevé par le Roi Mohammed VI, celui du Nouveau modèle de développement, dont le gouvernement et le Parlement doivent se pencher sur sa mise en œuvre, à travers la dynamisation du tissu productif, l’amélioration de l’éducation et de la formation, la création d’emplois et la généralisation de la protection sociale.