Dans un communiqué, à l’issue de sa réunion mensuelle tenue le 22 octobre, publié sur son compte Facebook, le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) a regretté la « grave dégradation du pouvoir d’achat en Algérie », en décriant avec véhémence « une politique non sociale du gouvernement qui vise à supprimer le soutien des matières essentielles ».
Par ailleurs, le RCD a dénoncé la répression policière qui « tue la vie publique politique », favorisant l’instauration d’un système politique qui a détruit le pays à la faveur « d’un régime répressif, une autorité illégale et faible et manquant de crédibilité aux yeux des partenaires du pays ».
Dans la même veine, le parti a attiré l’attention sur les manœuvres des autorités consistant à déterminer un « bouc émissaire » via ses relais médiatiques afin de justifier son « intransigeance dans une politique de confiscation de la souveraineté du peuple et l’accaparation des richesses du pays ».
A plus forte raison, le RCD a considéré que l’approche plébiscitée par le régime, « d’harcèlement arbitraire et poursuites judiciaires » contre les militants du Rassemblement pour la culture et la démocratie est inacceptable, et qu’elles cristallisent de « graves atteintes » à la constitution.